mercredi 3 octobre 2018

Life is a bitch

 Je me suis forcée à sortir un peu ces derniers temps. Je suis fatiguée, je ne récupère pas (boulot de m bonjour!!) et en désespoir de cause, je me suis forcée à sortir jusque tard pour me fatiguer physiquement et retrouver un sommeil normal (le début de semaine fut dur mais ça semble porter ses fruits). Sortie OVS, groupe introuvable bien sûr. Je jette un coup d’œil des fois qu'homme de ma vie potentiel passe dans le coin. Et il y a lui qui m'invite à danser. Trop vieux, physiquement "pas du tout mon genre" mais avec lui au moins, on discute, on se comprend sur plein de choses. Bref, ça se finit en discussion sur le parking et plus si affinités. On s'est revus le lendemain et si ça m'a fait du bien, je sais que ce n'est pas lui. Pourtant, je crois qu'il y a un progrès: ce n'est pas un homme qui attend qu'on le sauve, je crois qu'il s'assume comme il est et si je suis sans tabou en ce qui me concerne, je suis fatiguée de taire des parts de moi et qu'on me juge. Visiblement, mes bizarreries, ça ne lui fait ni chaud ni froid.

  Mais il commence à m'envoyer un peu trop de messages, ça me fait plaisir mais je crains de lui briser le cœur. D'un autre côté, deux solitudes qui sortent ensemble, ça multiplie les chances de faire deux couples et deux amis. Et j'en ai marre d'aligner des hommes sur mon tableau de chasse, je cherche la grosse prise. Oui, mais un dahut, ça ne se trouve pas comme ça. Je l'ai laissé entrer dans ma vie, je suis responsable de lui. Je sais que ce n'est pas lui et il va falloir que je le lui dise en espérant qu'il comprenne que je sais que c'est que ce n'est pas le bon même si ça ne semble pas rationnel.

  L'autre bonne nouvelle, c'est qu'il n'a fallu que quelques sorties pour trouver quelqu'un avec qui ça colle un minimum.