vendredi 14 octobre 2011

Chapeau bas!

  Une mésaventure récente et c'est la deuxième fois que cela m'arrive du fait de l'inconséquence de ces messieurs!
  Fatiguée et victime d'un mal de dos (ce qui m'arrive souvent sous l'effet de la fatigue ou du stress), j'ai accepté un massage d'un copain perdu de vue, C., ex-amant (qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable; en fait, si car c'est l'un des pires que j'ai connu!) casé donc a priori pas de problèmes.
Je n'étais pas attirante du tout avec mon simple bas de pyjama, mon tee-shirt uni banal et ma barrette mal mise laissant s'échapper des mèches folles (il m'a prévenue tard et je ne me suis pas rhabillée: ce n'était pas un rendez-vous galant :  je sais que je casse le mythe de la femme fatale apprêtée 24 heures sur 24 donc oubliez cette phrase et passez à la suite) ; je ne me suis pas méfiée!
  Installée sur le ventre, il s'est furtivement attardé sur ma taille fine, sur les côtés de ma poitrine (j'avais seulement un peu relevé mon haut mais rien d'aguicheur), je n'ai pas réagi, déjà dans une demi-torpeur due à la détente du massage autant qu'à la fatigue quand j'ai senti son sexe en érection se glisser entre mes cuisses dans le but évident de se soulager.
Bien que l'ayant repoussé immédiatement, j'ai tout de suite songé à l'accident et à la contamination possible par le virus du S.I.DA.; crainte infondée car j'ai réagi rapidement.

  Messieurs, je fais appel à votre conscience car j'ai plusieurs fois évité un accident: protégez-vous! Le préservatif porte bien son nom: il préserve des M.S.T. qui sont parfois mortelles et des grossesses non désirées! Le virus du S.I.D.A., tapi dans l'ombre, n'attend que cela pour faire une nouvelle victime! Et une grossesse peut survenir sans prévenir: que diriez-vous si la demoiselle en question vient sonner chez vous plusieurs mois plus tard, enceinte ou avec votre enfant dans les bras sous les yeux ébahis de votre compagne? (Monsieur est en couple et père de deux enfants, c'est pour cela que je ne me suis pas méfiée!). Il sera bien temps de regretter et de pleurer!
Le bas de pyjama informe ne protège pas à 100 % de ces désagréments!

  Et C.? Je l'ai jeté dehors manu militari ou presque en lui rappellant qu'il a une femme et deux mains à défaut. Je ne lui ouvrirai plus ma porte dans les moments de détresse; je m'ennuyais, j'ai eu pitié tout en me disant qu'un peu de compagnie me ferait du bien; si j'avais su! Ce qui m'attriste le plus dans cette histoire est le fait qu'il a dû rentrer chez lui et se glisser dans le lit auprès de sa femme avec en tête l'idée d'assouvir le désir que j'ai fait naître chez lui, sans qu'elle se doute de rien! Peut-être a-t'il d'autres "amies", qui plus est!