mercredi 14 décembre 2011

Nijal

  Nijal, l'envol en Breton.

  Il est parfois difficile de partir, de clôturer une relation même brève.
Je me suis récemment rendu compte au bout de quelques jours de relations que je n'étais qu'une béquille pour un homme avec qui je ne partageais rien et qui me dégoûtait pour tout dire: hygiène corporelle et de son logement plus que douteuse (appartement sale, pas aéré, pas rangé; odeur corporelle très forte, "ça fait 3 jours que je n'ai pas pris de douche" dit comme si c'était normal, vêtements même propres qui sentent le sale (peut-être l'odeur de la lessive ou le fait de le laisser sécher dans un appartement pas aéré)).
Rien à partager, un mode de vie totalement différent (les potes, les raves, profiter des allocs, vivre au jour le jour: la belle vie mais pas la mienne!), la sensation d'être plus une béquille qu'une relation même à court terme.

  J'ai fini par partir pour éviter de faire mal à cet homme qui ne me correspondait pas, que j'aimais bien pour sa gentillesse et peut-être aussi sa fragilité que j'ai moi-même dû surmonter à une époque qui me semble une autre vie.
Il se raccrochait à moi comme à une bouée de sauvetage, critiquait mon mode de vie pour tenter de me rapprocher du sien en me faisant miroiter une vie plus simple: arrêter de chercher du travail pour profiter à fond des allocations,  "teufs", rave parties, alcool, drogue, vivre au jour le jour, meubles de récupération éventrés (mais qui pourraient être bien si réparés), toujours les potes à passer des soirées à fumer des pétards sans même refaire le monde, etc.
Je suis d'accord pour profiter de la vie avec ou sans moyens financiers, la récupération pour éviter de jeter et l'aspect économique... mais de là, à cesser de chercher un emploi stable et profiter tranquillement de mes allocations que les salariés paient! Je ne suis pas d'accord avec ce mode de pensée: l'avenir se construit, il faut se battre!

  Ma priorité, c'est trouver un emploi stable; ma vie? Simple: travail, mari, enfants, un animal de compagnie, des loisirs, des vacances de temps en temps, des projets, une maison pour nos vieux jours! Si l'occasion se présente, je suis prête à la saisir; il voulait à tout prix me freiner. Quand j'avais des démarches à effectuer, il tentait de me retenir: "Reste, tu iras demain!" pour ne pas rester seul, il s'imaginait tout le temps que je le trompais sans fondement; j'ai l'impression qu'il voulait me garder pour lui seul parce que je marchais vers une vie normale, dont il rêvait peut-être sans trouver la force de se battre pour l'atteindre.

  Au bout de quelques jours, je suis partie après avoir tenté de le préparer par une relative indifférence qui je l'espérais l'amenerait à me questionner ou montrer qu'il ressentait un malaise... Rien! J'ai choisi de me montrer brutale, définitive, une section propre et nette; bref, pas du genre "on peut rester amis": on ne se correspondait pas et l'on n'avait rien à se dire, j'étais une béquille, ce n'est pas ce que je recherche donc on arrête là.
Il s'est énervé, est parti dans un délire m'accusant de l'avoir trompé (?), il avait pensé que j'allais l'aider (à se stabiliser?, mais cela supposait une relation à moyen ou long terme, peu envisageable à ce stade de la relation; et même? Ce n'est pas forcément le rôle d'une petite amie et le minimum consistait à me prévenir). Après avoir tenté de le raisonner, je suis partie sans me retourner la mort dans l'âme car je sais lui avoir fait du mal sans le vouloir...

  Un échange de messages plus tard, il m'est apparu qu'il parlait de se rapprocher, d'ouvrir son coeur, d'amitié, d'entraide mutuelle... Pour me dire deux heures plus tard le contraire: il n'avait pas accroché mais avait "espéré"... quoi? Je n'ai pas demandé. Il aurait dû en parler avant, je l'ai heureusement ressenti sinon j'aurais pu continuer cette relation quelques temps encore, si l'on avait eu un minimum de choses à se dire et si son hygiène avait été plus "élaborée", puis lui faire un trou plus grand au coeur.

Il y a eu de bons moments, c'est ce que je garde en mémoire...

vendredi 9 décembre 2011

Discrimination positive?

  Personnellement, après un certain nombre de partenaires sur une durée plus ou moins longue, j'ai décidé de discriminer les hommes à qui il manque quelque chose: le prépuce...
  Choix personnel ou non, je ne juge pas leur choix même si je trouve stupide de dénaturer ainsi un organe destiné au plaisir mutuel.

  Déjà, il existe un problème de synchronisation: à une exception près (éjaculateur précoce), j'ai atteint l'acmé bien avant ces messieurs; je finis parfois par trouver le temps long s'ils "n'y arrivent  pas"; évidemment, je les rassure mais bon...
  Ensuite, il y a la douleur et le manque de tendresse. Je m'explique: ces messieurs s'excitent violemment en frottant très vigoureusement contre la paroi vaginale au lieu de la caresser plus délicatement. J'appelle cela le marteau piqueur: un marteau piqueur nous laboure vigoureusement pour enfin "en finir". C'est semble-t'il un passage obligé avant la délivrance... à une exception près d'un homme rompu aux plaisirs de la chair, qui a pris le temps de se dompter.

  Les guider, voire les bloquer est inutile car il semblerait que ce soit pour eux la seule façon d'atteindre la délivrance. Entretemps, tous les lubrifiants du monde ont eu le temps de partir et quand la première douleur s'installe, d'autres suivent... Du coup, ils me vident les bouteilles de lubrifiant...

Cet article m'a donné envie de donner mon expérience sur le sujet; il n'y a donc pas que moi dans ce cas, comme je le pensais.
Personnellement, suite à une dernière expérience douloureuse, j'en viens à songer à les discriminer car l'expérience n'a pas été concluante jusqu'ici... Et je ne suis pas la seule!

samedi 3 décembre 2011

Manuel de survie

  Encore un coup de gueule contre ces messieurs! Apprenez à mettre des préservatifs, il y a une notice:ce n'est pas pour rien! Parce que j'en ai marre de devoir être vigilante pour vous, de vous dire de le jeter et de tout reprendre à zéro! On ne vous en voudra pas si vous vous y reprenez à plusieurs fois, bien au contraire! A moins d'être une petite pimbêche mais vous ne perdez rien dans ce cas! Les filles, rebellez-vous, osez dire les choses à votre chéri: c'est votre vie qui est en jeu! Vérifiez toujours que votre partenaire est "couvert"!


  Prenez le temps de lire la notice! Comment ça, quelle notice?
- Ouvrir délicatement l'emballage: pas de ciseaux, de dents, de couteaux... Quand il est ouvert, attention en prenant le préservatif: ne pas l'endommager avec les ongles
- L'appliquer sur le gland en pinçant l'extrêmité du préservatif pour chasser l'air, puis le mettre. On ne chasse pas l'air après, on ne le tire pas comme un malade pour retirer l'air
- Le dérouler jusqu'à la base du sexe en érection (et non pas en état de flacidité...), ne pas le dérouler à moitié (j'en ai vu...)
- Avant la fin de l'érection, le retirer en maintenant la base puis le jeter
- Se laver les mains avant de toucher quoi que ce soit (son ou sa partenaire notamment)
 
 Les erreurs que j'ai vues:
- Tenter de le mettre à l'envers et le retourner après avoir touché le gland: poubelle! Et on recommence; c'est simple: l'anneau du préservatif doit se trouver autour du "capuchon" du préservatif et non dans sa continuité. Prenez votre temps, on ne vous en voudra pas!
- Ne pas chasser l'air: ça forme une bulle, cela se voit! Trop le tirer sur le gland: le pénis est étriqué dedans car le préservatif a été trop tiré dessus. Pour chasser l'air: on pince le bout du préservatif avant de le positionner sur le gland, c'est simple!
-  Le dérouler  à moitié! Grand moment de solitude le jour où j'ai vu ça! Ca sert à quoi dans ce cas??
- Se retirer sans le maintenir! Ca aussi, c'est très fort! Et s'il reste à l'intérieur?? S'il se vide sur la partenaire?
- Les fellations sans préservatifs (attention aux dents)... A la moindre plaie buccale (aphtes...), le partenaire risque la contamination! Pareil pour les femmes: on met une barrière entre la vulve et la bouche du ou de la partenaire dont on n'est pas sûr/e: un préservatif coupé dans le sens de la longueur!
- J'ai pas le SIDA! Ton dernier test date de quand? Bizarrement, le monsieur n'a pas répondu!
- Tu n'as pas le SIDA! C'est marqué sur mon front peut-être? Et je peux l'avoir sans le savoir!
- Passer d'une pénétration anale à une pénétration vaginale! Ca aussi, c'est très très fort! Il y a un risque d'infection urinaire car la flore vaginale est fragile et les selles peuvent donner des infections urinaires! On change de préservatif et on se lave les mains!
- L'hygiène douteuse: quand on sait qu'on risque d'avoir un rapport sexuel: on se lave à l'eau et au savon avant de sortir et on met un sous-vêtement propre; c'est le minimum! Si imprévu: personne ne m'a jamais reproché de demander une serviette propre et l'autorisation d'utiliser la salle de bains!
- Se toucher les parties intimes puis celles de son ou sa partenaire! sans passer par la case lavage de mains! Les MST n'attendent que ça!
- Se frotter contre le partenaire à travers les sous-vêtements avec des pertes parfois importantes de sperme! A votre avis, le coton protège du sida? C'est peut-être exagéré mais on n'est jamais trop prudents...
- Ne pas prendre la bonne taille! Soupir Faites des essais avant! Si ce n'est pas la bonne taille, prenez le temps d'essayer tranquillement chez vous! Personnellement, on s'en fout de la taille, ce qui compte, c'est la façon de s'en servir!
- Ne pas avoir de préservatifs sur soi: dans ce cas, soit on va en chercher soit on se débrouille soi-même avec ses mains. La fois suivante, vous serez plus prévoyants! Pas de "Tant pis! On fera sans."...
 
  Vous jouez à la roulette Russe: vous risquez de vous contaminer ou de contaminer votre partenaire! Le sida est une maladie mortelle et quand il est trop tard, ne restent que ses yeux pour pleurer! Donc dépistage à la fin de chaque relation stable avec ou sans protection; dépistage régulier si partenaires multiples.
 
  Messieurs, vous êtes aussi concernés que nous et nous pouvons avoir des baisses de vigilance donc n'oubliez pas que vous êtes aussi responsables que nous!
Personnellement, au bout de 2 ou 3 erreurs corrigées après les avoir expliquées, je clôture la relation! Une personne qui ne fait pas attention, ne le fera jamais!

mardi 29 novembre 2011

(Double) Jeu de la séduction

  Les hommes "casés" qui ne le disent qu'après de longues semaines de relation me mettent hors de moi!
D'une, ce n'est pas respectueux pour eux, pour moi et pour leur copine! De deux, cela peut créer des dégâts...
  Il y a ceux pour qui l'on a des doutes: on les voit peu, ils ne parlent pas trop de leur vie, ils fuient dès qu'on s'approche un peu trop de leur intimité.
  Il y a les "surprise!", ceux que l'on croise avec leur copine par le plus grand des hasards... Personnellement, je ne les grille pas mais les prends entre 4 yeux la fois suivante, alors qu'ils croient que je vais marcher dans la combine! On reste calme puis on explose sans crier gare et les jeter dehors...Fastoche!
  Il y a ceux qui vous le disent après de semaines ou des mois de relations, veulent vous inviter chez eux en l'absence de la "dame de leur pensée", vous mettre dans leur lit commun inoccupé. Sauf que le jour où cela se sait (qu'un voisin en parle innocemment, qu'un "ami" en parle à la "légitime", qu'un long cheveu blond, roux ou brun, une effluve de parfum capiteux reste sur le drap ou le manteau, un objet soit oublié), c'est le drame!
  S'il y a possibilité d'en faire des copains sans plus, cela reste jouable mais dans le cas contraire, mieux vaut s'abstenir. Quand le vase est brisé, on peut toujours tenter sans succès certain de recoller les morceaux, il restera toujours plus fragile et différent.

lundi 14 novembre 2011

Visite inattendue

  A. qui m'appelle sans crier gare: "Je peux passer?", je réfléchis: je ne fais rien alors pourquoi pas? Le temps de ranger un peu et me changer, il est là. Un compliment plus tard ponctué d'un sourire timide de sa part, comme pour me demander à pardonner une maladresse, il me prend déjà dans ses bras.

  Un câlin rapide mais intense et un café plus tard, le voilà déjà parti.
 Je m'interroge sur ses motivations, je le laisse venir à moi me contentant de prendre de ses nouvelles de temps en temps, histoire de lui rappeller que la porte est ouverte... Suis-je un dérivatif à une relation difficile à gérer? Un amusement régulier parmi d'autres? Une valeur sûre entre deux relations éclair? Une personne qu'il veut garder proche sans se l'attacher ou qu'il craint de voir s'envoler en s'approchant trop rapidement? Je ne cherche pas et ne souhaite point connaître la réponse.
Ce n'est pour moi qu'un agréable passe-temps, un amuse-gueule champêtre, frais avec une pointe de délicatesse que l'on savoure en gardant un oeil sur les petits fours plus élaborés qui arrivent: saumon à la sauce aux herbes fraîches, canapés délicatement recouverts de foie gras subtilement relevé, cake moelleux aux olives, lardons et fromage...tout en gardant un oeil sur la porte d'entrée d'où peut surgir d'un instant à l'autre ou dans de longues minutes richement vécues la pièce montée, divine, aérienne et qui comblera toutes nos attentes.

vendredi 14 octobre 2011

Chapeau bas!

  Une mésaventure récente et c'est la deuxième fois que cela m'arrive du fait de l'inconséquence de ces messieurs!
  Fatiguée et victime d'un mal de dos (ce qui m'arrive souvent sous l'effet de la fatigue ou du stress), j'ai accepté un massage d'un copain perdu de vue, C., ex-amant (qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable; en fait, si car c'est l'un des pires que j'ai connu!) casé donc a priori pas de problèmes.
Je n'étais pas attirante du tout avec mon simple bas de pyjama, mon tee-shirt uni banal et ma barrette mal mise laissant s'échapper des mèches folles (il m'a prévenue tard et je ne me suis pas rhabillée: ce n'était pas un rendez-vous galant :  je sais que je casse le mythe de la femme fatale apprêtée 24 heures sur 24 donc oubliez cette phrase et passez à la suite) ; je ne me suis pas méfiée!
  Installée sur le ventre, il s'est furtivement attardé sur ma taille fine, sur les côtés de ma poitrine (j'avais seulement un peu relevé mon haut mais rien d'aguicheur), je n'ai pas réagi, déjà dans une demi-torpeur due à la détente du massage autant qu'à la fatigue quand j'ai senti son sexe en érection se glisser entre mes cuisses dans le but évident de se soulager.
Bien que l'ayant repoussé immédiatement, j'ai tout de suite songé à l'accident et à la contamination possible par le virus du S.I.DA.; crainte infondée car j'ai réagi rapidement.

  Messieurs, je fais appel à votre conscience car j'ai plusieurs fois évité un accident: protégez-vous! Le préservatif porte bien son nom: il préserve des M.S.T. qui sont parfois mortelles et des grossesses non désirées! Le virus du S.I.D.A., tapi dans l'ombre, n'attend que cela pour faire une nouvelle victime! Et une grossesse peut survenir sans prévenir: que diriez-vous si la demoiselle en question vient sonner chez vous plusieurs mois plus tard, enceinte ou avec votre enfant dans les bras sous les yeux ébahis de votre compagne? (Monsieur est en couple et père de deux enfants, c'est pour cela que je ne me suis pas méfiée!). Il sera bien temps de regretter et de pleurer!
Le bas de pyjama informe ne protège pas à 100 % de ces désagréments!

  Et C.? Je l'ai jeté dehors manu militari ou presque en lui rappellant qu'il a une femme et deux mains à défaut. Je ne lui ouvrirai plus ma porte dans les moments de détresse; je m'ennuyais, j'ai eu pitié tout en me disant qu'un peu de compagnie me ferait du bien; si j'avais su! Ce qui m'attriste le plus dans cette histoire est le fait qu'il a dû rentrer chez lui et se glisser dans le lit auprès de sa femme avec en tête l'idée d'assouvir le désir que j'ai fait naître chez lui, sans qu'elle se doute de rien! Peut-être a-t'il d'autres "amies", qui plus est!

lundi 29 août 2011

Rentrée des classes

  L'été est une période de creux dans la phase de séduction...
Les rues sont vides, les terrasses des cafés, restaurants et bars également... La faute à la crise? Au mauvais temps qui a poussé les vacanciers vers les côtes? Ou les travailleurs estivaux font grise mine au vu de leur salaire et ne sortent plus, économisant pour partir en vacances en septembre??
  Cela m'a frappée dès le début du mois de juillet: les bus sont vides, les rues désertes ou presque, en soirée, dans les cafés nous avons l'embarras du choix pour nous asseoir... Je me suis dit que la faute en incombait au temps pluvieux digne d'un mois de novembre mais cela se prolonge; j'ai pensé que les travailleurs saisonniers attendaient leur maigre paie de juillet pour sortir. Erreur!
Dans la rue, les passants d'ordinaire plus détendus et souriants l'été font grise mine, cette année à croire qu'ils peaufinent (dont l'étymologie provient bien de "peau" et de "fin", comme je le pensais; j'aime l'étymologie, elle nous en apprend beaucoup sur le mode de pensée à une époque donnée! Détour étymologique terminé) leur masque grimaçant de rentrée!
  Encore un peu de patience, la rentrée approche! Les personnes stressées et pressées vont revenir envahir la ville et marteller le pavé en cadence au gré de leur course pour prendre un bus ou courir à leur porte de destination; je crains que l'hiver qui s'annonce n'amène également une pénurie dans le vivier de potentiels prétendants... Restera internet pour séduire au chaud derrière sa tasse de café ou de chocolat brûlant; mais voilà, cela ne m'intéresse pas le moins du monde ou alors pour rencontrer des personnes avec qui j'aurais plaisir à discuter sur un plan amical... Ce qui m'intéresse dans la séduction, c'est la spontanéité de l'attirance physique ou intellectuelle qui naît sans savoir pourquoi, de manière irrationnelle, pouvant mener à de cruelles désillusions!

  Reviendront le printemps et l'été avec leur soleil et les envies de libertinage, de vacances et de lâcher prise... Je ne désespère pas de trouver un charmant camarade de jeux d'ici là et qui sait? L'homme de mes rêves! En attendant, je savoure le chant des oiseaux qui me parviennent de la ville où la lumière illumine les premières fenêtres.

  Carpe diem.

lundi 15 août 2011

De l'art d'éconduire

Jonquilles jaunes: espoir, attente
  Econduire un jeune homme un peu trop pressant demande tact et mesure, qui nous manquent parfois s'ils semblent ne pas comprendre le message, en cas de fatigue ou de problèmes extérieurs...

  Depuis que j'habite aux abords d'un quartier dit "populaire" (un quartier peut-il être autre chose que populaire?? Vu que le peuple y vit, travaille, fait ses courses, se socialise...?), je me fais régulièrement aborder par des jeunes (ou moins jeunes) hommes qui me suivent un bout de chemin, je les appelle les "suiveurs" ... Je n'ai pas de préjugés donc ma foi, s'ils sont sympathiques, je les reverrais avec plaisir sur un plan purement amical, voire plus...
Malheureusement, ils se montrent rapidement "limités dans leur conversation", la sympathie ne naît pas spontanément dirons-nous! Ils commencent alors à devenir trop entreprenants, insistants, "lourds" pour parler un langage plus familier.
  La proposition est souvent directe: "Tu ne veux pas qu'on aille dans un coin tranquille?" pour faire quoi me direz-vous? Pique-niquer? J'ai tout ce qu'il faut dans mon panier de Petit Chaperon Rouge. Prendre un café? Il n'y en a pas dans mon quartier, il faut s'éloigner.
Parfois, si le garçon m'énerve, je pose la question d'un air dubitatif, comme si j'étais une "oie blanche"... "Pourquoi faire?", l'air de dire "On se connaît?". Rien de tel pour le mettre mal à l'aise et l'inciter à déguerpir, ce qu'il ne fait pas toujours!
Il élude alors la question, "faire connaissance, tu vois bien quoi!"; en réponse, un laconique "Je suis pressée ou en retard, mariée, mon copain (imaginaire) m'attend!", suivie d'une retraite au pas de course clôt la conversation...

  Mais, il y a la catégorie des "suiveurs", qui vous suivent jusqu'au pas de votre porte (que je déplace d'une ou deux rues, sait-on jamais!), m'amenant à un ferme "Tu ne m'intéresses pas, donc maintenant tu me laisses tranquille!". Dix minutes qu'il me suit, que je feins de l'ignorer, de guerre lasse et il n'a pas compris le message!

  Les "collants" leur sont apparentés, vous savez les garçons qui se rapprochent petit à petit de votre chaise et se penchent sur le côté comme pour mieux entendre la conversation, jusqu'à sentir leur souffle chaud sur notre peau à chacune de ses expirations. Sauf qu'après avoir décalé ma chaise, l'avoir repoussé du coude (parfois en le regardant droit dans les yeux), posé mon foulard entre nous comme par inadvertance, j'ai une fâcheuse tendance à m'énerver ce qui amène un laconique (sur un ton parfois un peu sec) mais discret, "Est-ce que tu pourrais te décaler un peu?" avec un sourire pour faire passer le refus.

  Les "faux vulnérables" sont les pires, à mon sens!
  J'ai régulièrement droit à des "Ah, ouais... En fait, tu es raciste! C'est parce que je suis "Arabe", "noir"..." (termes que j'abhorre et réponse si facile!).
 S'ils savaient que j'ai des amis de tous bords et que je vois les différences comme une chance; malgré que je sois intransigeante sur les Droits de l'Homme, l'égalité des sexes et le respect de l'intégrité physique s'il n'est pas choisi librement; outre les extrêmismes religieux de tous bords). C'est le genre d'individu qui ne se remettra jamais en cause car persuadé d'être victime de discriminations (qu'il vit peut-être au quotidien mais est-ce une raison pour généraliser??); combien de fois leur ai-je rétorqué qu'ils étaient juste "lourds" et que "quand une fille dit "non", c'est "non; alors arrête de me suivre"!
Le genre de personnes qui rejette la faute sur les autres et ne se remettra jamais en cause; est-il trop dur pour eux de regarder la vérité en face et d'assumer leur façon d'être??

  Les "blessés de la vie", c'est tout un programme! En général, ils commencent par se dévaloriser sans même s'en rendre compte dès l'introduction (je le leur fais remarquer en général et... "Ah, ouais; t'as raison!"; les "je sais que je ne suis pas très beau, intelligent, doué pour draguer les filles, [liste non exhaustive]; mais voilà, je voulais savoir..."). Je trouve important de les rassurer "Pourquoi t'en voudrais-je?? Tu as tenté ta chance, c'est tout!", car ils demandent systématiquement ou presque si on leur en veut... De quoi? Surtout qu'ils sont majoritairement bien élevés et n'insistent pas lourdement, qualité rare.
La réponse est souvent négative parce qu'on les classe dans la catégorie "Bon copain potentiel"; on a passé la soirée à discuter de tout et de rien, se raconter nos vies, délirer, rigoler sans passer par la panoplie du jeu de la séduction (regards qui se cherchent ou cherchent à deviner ce que cachent ou dévoilent partiellement les vêtements, mains ou pieds sous la table qui se perdent, allusions voilées...). Nos regards se tournent comme naturellement vers une "proie" plus attirante car clairement dans le jeu de séduction, si l'on est soi-même en phase de recherche ou en veille!

mardi 12 juillet 2011

Aux abonnés absents!

  Pas de chance! Pressée ce jour-là, un jeune homme me dit bonjour, en m'appellant par mon prénom. Il ne me dit rien du tout; je lui demande donc si on se connaît!!
"Oui, tu t'appelles Rozenn, on a discuté ensemble et tu m'avais donné ton numéro! Tu étais pressée, ce jour-là!!"... Cela m'arrive souvent (d'être pressée, hein pas de donner mon numéro!!) donc cela ne m'a pas trop aidée!! Par contre, pour le numéro de téléphone, j'ai espéré qu'il ne l'avait pas gardé!! Manque de chance, mon portable sonne: "Tu as mon numéro qui s'affiche?"... "Euh, oui; tu t'appelles comment déjà??". Cela me disait vaguement quelque chose, en effet et je me suis demandé si je n'avais pas dû me montrer ferme! Le souvenir m'est revenu de textos réguliers dans la journée (du genre 2 ou 3 messages journaliers dans les jours qui avaient suivi, auxquels je n'avais pas répondu sauf au premier pour lui faire comprendre que je n'étais pas très intéressée. J'avais fini par le rappeller en lui disant clairement qu'il ne m'intéressait pas le moins du monde...). Je lui ai dit de ne pas trop espérer et que je devais y aller... Quand il a rappellé dans l'heure suivante, je lui ai fait remarquer que s'il m'avait intéressé un minimum, je l'aurais reconnu et rappellé; en lui demandant d'oublier mon numéro car j'avais effacé le sien dans la seconde suivante, les deux fois où je l'ai vu...

  J'avais, en effet, un autre gibier en vue! J'ai attendu B., l'ai appellé pour savoir où il était "dans les bouchons, j'arrive dans une demie-heure", soit 15 minutes de retard: raisonnable! J'ai fait une brève course dans le coin, allumé mon baladeur en profitant de ce temps libre pour planifier ma semaine... Un message envoyé plus tard resté sans réponse, je suis partie sans demander mon reste ne voyant personne qui semble attendre. Un mail au retour pour lui dire que j'ai attendu et fini par partir de guerre lasse, en lui faisant comprendre qu'il n'avait pas intérêt à recommencer s'il souhaitait me rencontrer... Mail sans réponse; peut-être a-t'il senti qu'a priori sa conversation m'intéressait en tout premier lieu??

mercredi 6 juillet 2011

Bonne pioche!?

Freesia rouge: invitation charnelle
  Finalement, la chasse a été bonne! Magie d'internet et des sites de rencontres "amicaux", ben voyons! (Même si je crois à l'amitié garçon-fille, aussi rare qu'enrichissante)... A. a rapidement été direct dans ses intentions, je me suis dit: à voir sur pièce... J'ai pris l'initiative de proposer un rendez-vous, m'ennuyant à mourir, ce soir-là et ne souhaitant pas perdre de temps pour rien...
Au premier abord, il ne m'a pas plu et puis, sa conversation m'intéressait plus que le physique à dire vrai... Je cherchais à nouer connaissance, avant tout... Et plus, si attirance. Finalement, je me suis dit qu'il était passable... Et sympathique, malgré sa timidité relative et la difficulté à maintenir la conversation.
  Je ne l'ai pas aidé le moins du monde! Ne sachant pas comment m'y prendre et n'ayant pas le coeur à ça: la fatigue de plusieurs mauvaises nuits s'ajoutant à une mauvaise nouvelle, fraîchement reçue même si j'ai décidé de positiver, mais ça fait toujours quelque chose! Et puis, il y a peu de temps encore, je me serais lamentée et culpabilisée; s'il est dur de changer, il est ensuite parfois difficile de s'habituer à ces changements, même si globalement, je me sens mieux ainsi...

  Dès le départ, nous avions été clairs quant à la relation que nous cherchions. A la terrasse d'un café, il a rapidement été direct, je n'ai pas eu à faire le premier pas (ce que je trouve un peu dommage, mais je lui avais envoyé tous les signaux nécessaires; et puis, la fatigue et le coeur lourd n'aident en rien!): j'ai préféré l'inviter afin de ne pas faire le trajet de retour seule et cela l'arrangeait visiblement...
  Je n'ai pas eu à faire le premier pas, non plus car il ne m'en a pas laissé le temps; l'avantage est que je n'ai pas dû gaspiller mon énergie, mais c'est un regret! A charge de revanche, la prochaine fois, s'il y en a une (il a dit qu'il rappellerait mais j'en doute...)! Et je ne suis pas certaine de le souhaiter! Je verrais bien! 
  Dieu merci, il n'a pas refusé de se protéger lors des  rapports oraux! Bien peu de personnes pensent aux risques de M.S.T., notamment de S.I.D.A.; et, il n'est pas resté indifférent, loin de là...
 
 
 Ajout :
  Finalement, A. n'en valait pas la peine... Il est revenu au premier signe, mais ce fut une erreur... erreur de taille dans tous les sens du terme! Il est bien sympathique, pourtant... S'il rappelle, je verrai bien mais je n'ai qu'un mot à dire: au suivant!

dimanche 26 juin 2011

Tenir la distance

  Jalousie, quand tu nous tiens! J'ai retrouvé ma chère cousine au hasard d'une réunion de famille, sans a priori, je ne pensais plus à notre dernière entrevue. Bien mal m'en a pris... J'ai essuyé des remarques tout le week-end: sur mes tenues, mes chaussures, ma coiffure, mon maquillage (oui! J'assume mon rouge à lèvres, le fameux rouge! Sans qu'il fasse allumeuse ou déguisement, j'ai dosé subtilement mon effet, ma féminité enfin révélée. Un rouge à lèvres rouge, plus foncé que ma carnation naturelle mais qui ne fasse pas artificiel), mes talons. Toujours avec cette pointe d'envie dans la voix...

  J'ai décidé de mettre mes atouts en valeur et d'assumer ma féminité! Qu'y puis-je si elle n'est pas capable de faire de même... Qu'elle quitte donc son éternel jean-baskets-tee-shirt informe! Ou qu'elle regarde ailleurs si ça la dérange...

  Tout a été prétexte à ses réflexions et j'ai fini par répliquer en lui demandant d'arrêter! Ces crises de jalousie ne m'intéressent pas, je suis trop âgée pour ce genre de "conversations"... D'une nature directe, je ne suis pas du genre à faire mine de m'intéresser aux activités des autres pour mieux distribuer mes coups bas, loin du regard (et des oreilles) de nos aînés et... de son fiancé!
Nos aînés, justement! De guerre lasse, j'ai perdu mon calme (quel est l'intérêt de demander des nouvelles d'une ex-meilleure amie ou d'un ex-petit ami qui ne font plus partie de ma vie depuis bien longtemps?  J'ai fait du vide autour de moi, je me sens bien comme cela et je le revendique! D'insister sur mes difficultés professionnelles; sur toutes mes difficultés passées ou présentes, en réalité! De ressasser de vieilles histoires terminées depuis longtemps... J'assume, le problème n'est pas là... Mais le réglement de comptes me pose question car c'est puéril! Ou alors, qu'il soit assumé, à visage découvert!)... Ils s'en sont mêlés et étant plus âgée, la faute est retombée sur moi!

  Je ne dévierai pas de ma ligne de conduite pour elle! J'ai trop travaillé pour changer, je me sens bien... Mais, je ne comprends pas ce besoin de se faire plaindre, de se faire "bien voir"... Comme mon ex-meilleure amie! Elle m'a avoué me jalouser un soir où elle avait un peu trop bu et que je tentais de la réconforter suite à une énième dispute avec son petit copain; elle a agi de la même façon: se faire bien voir par les gens qui nous entouraient, jouer les victimes, la "fille fragile" en travestissant la réalité si nécessaire! pour les amener à choisir (?) ou du moins à prendre parti!

  N'ai-je pas le droit de me sentir juste bien dans ma peau et à l'aise avec ma féminité?? Ceci dit, je ne laisse pas indifférente, en tous cas! Mais, je ne pensais pas déclencher tant de haine!

mardi 14 juin 2011

Fêtes de famille


Sensitive; symbolique: je suis très
sensible, ne me faites pas de peine
 Je vais finir par haïr les fêtes de famille en célibataire!

  Les baptêmes! Je suis largement en âge d'être mère, même si la mienne n'est pas pressée d'être grand-mère!

  Déjà j'ai eu droit au spectacle de ma chère cousine embrassant à tout va son cher et tendre sans la moindre discrétion! Tant mieux pour elle, ceci dit, mais je trouve cela indécent, à table au vu et au su de tous... Personne n'a rien dit mais c'est gênant pour tout le monde! Sans parler de ses remarques doucereuses quant à mes ex-copains!

  Je ne vois pas souvent mes oncles et tantes, aussi une des premières questions qui vient est "Et les amours?", avant "Et le travail?", ni l'un ni l'autre ne vont... J'ai cru être tranquille suite à leur mine déconfite quand j'ai répondu par la négative!

  A table, j'étais placée entre ma cousine langue de vipère et un jeune homme. J'ai bien tenté de discuter avec lui après avoir vertement remis en place ma couz' et ses remarques doucereuses (qui s'est tenue coite par la suite à mon grand bonheur!). La solitude me pèse en ce moment et je voulais faire le plein de relations humaines, peine perdue!
Une de mes tantes est venue me parler et comme entrée en matière, j'ai eu droit à "Alors, les amoureux?", le ton était donné... Mon voisin était aussi gêné que moi! J'avais bien tenté de lui faire la conversation (sans chercher à le draguer!) sans succès, histoire de passer le temps mais là,  ce fut le summum!

  Célibataire et trentenaire ne riment pas ensemble, apparemment! Je n'ai qu'un mot à dire: "Lâchez-moi!".

vendredi 10 juin 2011

Bredouille!

  Mes dernières "parties de chasse" se sont révélées décevantes!

 Ma solitude me pèse. J'ai voulu privilégier ma relation avec mon ex-meilleure amie qui a fait le vide autour de moi: elle a su faire fuir de potentielles nouvelles amitiés par son comportement et sa jalousie! Je pensais cette amitié solide et qu'elle survivrait à tout... J'ai fini par en décider autrement, mais trop tard!
Le coeur n'y est pas, tout simplement!

  Le centre-ville est vide, le quartier des facultés aussi; je ne sors jamais seule le soir mais l'autre jour, je suis sortie avec un ex-petit ami, de passage dans cette ville fantôme, comme endormie... Personne! Le vide de cette ville était oppressant, nous enveloppant comme un étouffant manteau...
Mis à part quelques étudiants trop jeunes pour moi (qui me regardent, ceci dit mais je ne prends pas les hommes au berceau!) et des "racailles", pas de gibier intéressant!
Il en est de même pour les filles, sur le plan amical s'entend (ceci dit, je n'ai pas d'a priori sur le fait d'avoir un meilleur ami plutôt qu'une meilleure amie!)...

  Les choses iront mieux quand j'irai mieux! Mais, en attendant, je passe un cap difficile! J'ai reçu en cadeau Shoe addicts de Beth HARBISON, un moment de détente qui m'a permis de m'évader un peu...

vendredi 3 juin 2011

Allumeuse?

  Moi, une allumeuse?? J'en viens à douter!

  En allant faire mes courses à la supérette du coin, en tenue de chasse (talons presque plats, jean "boyfriend" (je n'aime pas trop les anglicismes, vous l'aurez noté; mais celui-là sonne bien!), tee-shirt basique, pas maquillée, pas coiffée)... au célibat, en mode "laissez-moi faire mes courses tranquille!", j'ai cru atteindre mon but! Peine perdue, arrivée à la caisse.

  D'une nature ouverte, d'un sourire, il m'arrive de montrer à mon interlocuteur que je ne serais pas contre un brin de causette. J'ai travaillé comme auxiliaire de vie et je sais quelle peut parfois être la solitude des personnes âgées, des "petits vieux" comme je les appelle affectueusement en mon for intérieur. Ca fait passer le temps et si ça peut leur réchauffer le coeur, pourquoi s'en priver? Bien souvent, ils me disent ne pas voir grand monde... Vous vous êtes tous comme moi, demandé pourquoi les "vieux" prenaient le bus précisément quand nous, collégiens puis lycéens rentrons des cours, alors qu'"ils ont toute la journée pour prendre le bus!"...; puis, plus âgés quand nous faisons les courses en vitesse en rentrant du travail?? Voilà, l'explication! Si cela peut égayer leur journée, pourquoi les priver de ce plaisir?

  Discutant de la pluie et surtout du beau temps avec ce charmant monsieur, l'homme devant moi semble soudain se rendre compte que j'ai un panier fort peu garni... Il m'avait vue mettre mes courses sur le tapis roulant juste après lui, 5 minutes avant mais bon... Avant de jeter son dévolu sur... ma salade! Ah, le mode "Je n'avais pas vu qu'ils vendaient de la mâche!" La mâche Nantaise, aux portes de la Bretagne, est pourtant relativement commune dans les parages mais bon... Et le regard qui en dit long!
N'ayant ni le temps, ni l'envie d'en apprendre davantage sur lui, j'ai pris mon air de princesse inaccessible en lui indiquant le rayon et en répondant à ses questions sur le prix et le poids de cet intéressant emballage! (double emballage au demeurant: pourquoi faut-il envelopper deux fois le même produit. Un emballage sans une barquette plastique à l'intérieur, c'est plus écologique, non??); j'avoues ne pas toujours y prêter attention dans l'euphorie des emplettes; mais j'essaie!
Il a ensuite, voulu prolonger la conversation mais j'ai ramassé mes courses en vitesse avant de filer sans lui adresser un regard...comme si je n'avais rien entendu! Compter sa monnaie demande une intense concentration, tout comme tout faire entrer dans le sac de courses...

  Désolée mais la chasse à l'homme sera pour une autre fois, surtout qu'un de mes ex débarque manger ce soir... Il ne m'intéresse plus mais quand il passe dans le coin, il m'appelle parfois; j'avoues ne pas savoir s'il espère toujours quelque chose, mais si nous trouvons plaisir à combler nos deux solitudes le temps d'un repas... pourquoi s'en priver?

jeudi 2 juin 2011

Confrontation

  A la suite de mon radical changement, je me suis confrontée à la réalité: le but de se faire belle, c'est bien de se montrer (et non, se faire belle pour soi comme je l'ai longtemps cru! Enfin, pas seulement!)?

  J'y suis allée en douceur: j'ai misé uniquement sur un haut basique (que je possédais déjà) dont j'ai à peine baissé le col... Armée de ma toute nouvelle confiance en moi et en mon pouvoir de séduction, ça n'a pas raté... Réflexion acide de ma cousine ("C'est un nouveau  haut?") et regard appuyé sur mon décolleté de la part de son fiancé!

 De mots acides en réflexions en tous genres au moindre prétexte, j'ai fini par déceler la pointe de jalousie qui l'aiguillonnait... Jouissif!

Comme quoi, un minimum de confiance en soi fait des étincelles et la fait monter en flèche!

lundi 30 mai 2011

Célibattante, célibattue, célibérée??

J'ai, en mon temps, dévoré Le journal de Bridget JONES d'Helen FIELDING, après avoir vu le film du même nom. A peine sortie de l'adolescence à l'époque, j'étais encore célibataire même si j'ai rencontré mon ex-conjoint peu après... Histoire qui s'est soldée par un échec, jalonnée de souffrances, de reproches et de désillusion. Cette histoire a détruit la confiance en soi et en son pouvoir de séduction que donne la jeunesse; de désillusions en reproches incessants, j'ai fini par me croire frigide puis par me persuader que, finalement, le sexe, ce n'est pas si bien que les gens le disent. Secret bien gardé pour perpétuer l'espèce!

  Sans parler de mon éducation! Le sexe, c'est sale! Oh, un baiser langoureux dans le film du soir: "Ne regardez pas les enfants!" et la main de ma mère devant nos yeux!
L'interrogatoire de ma mère en rentrant de boîte: "Tu as rencontré quelqu'un?" d'un ton angoissé à peine voilé... Je ne m'en rend compte que maintenant... Et le soulagement mal dissimulé quand elle apprenait que sa fille était toujours "pure"!

  Suite à des histoires désastreuses, je me sens prête à m'affranchir de ce passé...ayant compris à rebours mes erreurs!
Je me sens enfin femme, séduisante et prête à être séduite! Je veux profiter de mon célibat pour rencontrer du monde, sortir, renouveller mon cercle d'amis en attendant  cherchant le prince charmant...
 Pour en revenir à cette chère Bridget, à l'époque, je pensais qu'à 28 ans, je serais mariée, mère d'un ou deux enfants, avec un travail intéressant assorti de vrais revenus qui m'assureraient une indépendance financière (on m'a appris que faire des études permet d'avoir un meilleur emploi que l'on a choisi...) et que je ne connaîtrais jamais ce genre de questions existentielles! Les contes de fées sont nocifs pour les femmes en herbe!! J'ai ri des situations cocasses, du pot de glace dévoré le soir en pyjama informe devant la télévision que l'on regarde d'un oeil morne, par un de ces soirs où la solitude nous pèse et nous enveloppe comme une épaisse nappe de brouillard...
Ca m'est arrivé, le pot de glace remplacé par un pot de Nutella dévoré à la cuillère et le pyjama par un jean- tee-shirt-informes-que-l'on-ne-met-qu'à-la-maison!

  Aujourd'hui, j'assume mon célibat! Je fais confiance à la vie, au destin... et à moi-même! J'en profite pour vivre ce que je n'ai pas vécu dans ma jeunesse en assumant mes choix et... mes erreurs! C'est en apprenant que l'on fait des erreurs; et en faisant des erreurs que l'on apprend! Il n'est jamais trop tard et il y a un début à tout, alors pas de fausse honte les filles (et les garçons)! Assumez votre passé et vos erreurs!
Je fais confiance à la vie et au destin pour diriger mes pas. J'ai décidé de voir le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide!

  Je me sens enfin à l'aise avec ma féminité, mon passé... J'apprends comme je peux... Je fais au mieux et à partir de ce moment, je n'ai rien à me reprocher! Si tout le monde était parfait, que la vie serait fade! Vous souvenez-vous de ce film Pleasantville? C'est exactement ça!

  Mon ex-meilleure amie a fait le vide autour de moi, suite à notre rupture. Elle ne me pardonne pas de l'avoir quittée et de me sentir bien mieux sans elle, parce qu'elle sait qu'elle ne me manque pas: par vengeance, elle a colporté des rumeurs sur moi; je l'ai dit: elle sait faire sa petite fille fragile et se faire plaindre! Elle m'a accusée de tous les maux, m'a fait passer pour la "méchante sorcière" qui a été dure avec "Blanche-Neige" (je n'ai pas choisi le nom de la princesse par hasard!)... Ce fut la cause de ma rupture avec mon ex-petit copain.

  Ce vide, je veux le voir comme une chance: chance de rencontrer des personnes dont je n'aurais jamais croisé la route auparavant, chance de m'enrichir de ces rencontres!

vendredi 6 mai 2011

Femme fatale

  Un sujet qui change de l'ordinaire! Comme nous écrivons à deux mains en fonction de l'actualité, des envies et des discussions "philosophiques" que nous avons avec notre entourage au gré des circontances...

  Comment devenir une femme fatale?? Et puis, qu'est-ce qu'une femme fatale, pour commencer??

  "Une femme fatale est un personnage type qui utilise le pouvoir de la sexualité pour piéger le héros malchanceux. La femme fatale est généralement décrite comme une femme sexuellement insatiable.

  Elle séduit, sans se « donner », et est souvent caractérisée physiquement comme une femme très féminine et moralement comme une femme séductrice (dans la littérature décadente, puis au cinéma). Dans certaines situations, elle use du mensonge et de la contrainte plus que du charme.
Elle peut aussi être (ou prétendre d'être) une victime, aux prises avec une situation à laquelle elle ne peut échapper ; le personnage de Rita Hayworth dans La Dame de Shanghai, un film noir, en donne un tel exemple. Son arme de prédilection est souvent le poison, qui sert aussi de métaphore pour ses charmes.
Bien que typiquement dans le camp du mal, les femmes fatales ont aussi incarné des antihéroïnes dans certaines histoires, ou se repentent pour devenir des héroïnes à la fin du récit. Dans la vie sociale, la femme fatale torture son amant dans une relation déséquilibrée, en ne formulant jamais la confirmation de ses sentiments. Elle le pousse tellement à bout qu'il devient incapable de prendre des décisions rationnelles."
Merci Wikipédia, ça donne envie tout ça!!

Il est difficile de devenir une femme fatale tout en partant à la chasse à l'homme: chaque chose en son temps!
Une femme fatale est bien dans sa peau et s'assume...
Intelligente, drôle, elle n'hésite pas à exprimer ses idées et à faire preuve d'humour. Elle assume son caractère (ce qui ne signifie pas avoir mauvais caractère!!): elle assume ses idées et ses actes sans se laisser marcher sur les pieds! Elle sait transgresser les règles au gré de ses envies ("on" m'a appris à attendre que ce soit lui qui rappelle: et alors??) et a pris du recul sur ses relations passées car chaque relation est unique

Une femme fatale prend soin de son apparence.
Elle est bien dans sa peau et entretient sa santé (une alimentation saine et équilibrée, un peu de sport, pas d'alcool ou de cigarettes à outrance...) ce qui lui permet d'être bien dans sa tête et dans sa peau.
Elle sait masquer ou faire de ses défauts des atouts (dentifrice blanchissant, soins de la peau, maquillage à retoucher et touche de parfum avant de sortir, pas de vernis à ongle écaillés, nourrir ses mains (tout comme sa peau) par des crèmes hydratantes quotidiennes...), elle prend soin d'elle et de son corps (coupe et coiffure ou lissage, bouclage des cheveux (tout en veillant à leur bonne santé), massages...).
Le choix des vêtements! Les mots d'ordre: être à l'aise, se plaire (la vendeuse cherche avant tout à...vendre, c'est son métier!), mettre en valeur ses atouts... Décolletés, hauts moulants, ceintures pour marquer la taille, talons hauts... à volonté selon ses goûts et sa morphologie.

Une femme fatale est consciente de son charme et de ses qualités, car l'un ne va pas sans l'autre! Ces qualités doivent être développées et les masquer ou s'en inventer pour séduire un homme risquerait de nous mener à une déception réciproque... S'assumer et positiver!! Les discours négatifs sur soi ou sur tous les sujets possibles et imaginables, ça ne donne pas envie! Néanmoins, il est nécessaire de garder une part de mystère tout en restant à l'écoute de son interlocuteur (ne pas faire semblant d'écouter!!) en évitant conseils et reproches (la femme fatale positive, n'oubliez pas!).
Rire, sourire, montrer ses aspects positifs (sans en faire trop) et éluder les aspects négatifs donnent une image rayonnante et pleine de joie de vivre. Savoir tirer les leçons de ses échecs sans complaisance, nin exagération permet d'améliorer sa confiance en soi, tout en ne reproduisant pas ses échecs.

Une femme fatale est heureuse et souriante: les autres auront envie de venir vers elle; elle se prend en main et n'attend pas son bonheur des autres, en s'offrant de petits plaisirs sans culpabiliser ou se sentir égoïste... Montrer son plaisir invite les autres à nous en donner, pourquoi s'en priver? Et aussi, elle sait apprécier les petits plaisirs de la vie, sans que son bonheur ne dépende des autres (savourer la brûlante caresse du soleil sur sa peau un jour d'été, savourer la beauté et le parfum d'une fleur ou d'une crème glacée...).

Une femme fatale est une femme occupée! En effet, s'occuper signifie sortir de chez soi, multiplier les possibilités de rencontrer des personnes ayant les mêmes affinités qu'elle et aussi avoir des choses à raconter sur soi! De plus, une femme occupée a moins de temps libre et elle manque à l'homme qu'elle cherche à conquérir...tout en ne le harcelant pas d'appels et de messages (si elle est occupée, elle ne reste pas pendue à son téléphone dans l'espoir qu'il l'appelle avant de finir par l'appeller la première sans avoir observé un délai raisonnable)!

Une femme fatale est consciente de ses atouts et les met en valeur! Par le maquillage, les vêtements (sans négliger les sous-vêtements: on se sent plus attirante avec ses dessous préférés, non??), les accessoires... Cultivez élégance et raffinement! Tout en n'oubliant pas de se refaire une beauté avant de sortir...

La femme fatale assume sa féminité: être bien dans sa tête, dans son corps tout en étant à l'aise avec sa sexualité (c'est comme tout, cela s'apprend; reste à trouver le bon "professeur" sans devenir une croqueuse d'hommes!) parce que le but ultime reste la séduction...
Elle laisse croire à la réalisation des rêves les plus fous...