lundi 17 décembre 2012

...Et dans quel sens?

  D. souhaiterais me revoir... La situation a évolué et il revient vers moi. Je n'ai pas pris de décision. Mon coeur bat un peu trop fort pour lui mais s'il devait partir, je devrais me relever rapidement.

  Pas prêt pour une vraie relation maintenant ne veut pas dire plus tard. Le connaître peut me permettre de ne pas avoir de regrets si je me rends compte qu'il n'en vaut pas la peine ou s'il reste juste une belle histoire à laquelle je repenserais parfois assise près de l'homme de ma vie, lorsque je serais vieille et qu'un prénom, un nom ou un lieu m'aura fait repenser à lui...

  Dois-je le lui dire? Pas maintenant, c'est sûr. Mais laisser pointer des indices, plus tard? En attendant, le laisser me connaître, l'évaluer, sympathiser? Sans doute... Déjà accepter de le revoir pour confronter la réalité et mes souvenirs, lui laisser entendre qu'il m'a manqué sans plus, lui mettre la puce à l'oreille et lui faire envisager quelque chose qui ne l'a peut-être pas effleuré. Puis attendre et prendre le risque d'être fendue en deux, une fois de plus...


lundi 19 novembre 2012

Résolutions 2013


Sentimentales:
- Trouver l'homme de ma vie ou à défaut faire le maximum, quitte à souffrir
- Apprendre à rationaliser mes sentiments pour ne pas souffrir excessivement
- Me sortir une bonne fois pour toutes de la tête que mon instabilité professionnelle est une frein à une relation amoureuse stable (mais ce sera difficile!).

...Trop lentement

  J'ai encore rêvé de D. cette nuit. Ses retrouvailles avec son ex, qu'il me recontacte par sms puis par mail, que je le croise lors d'une promenade en forêt et qu'il me dise qu'il pensait me recontacter sans oser le faire, parce qu'il était de nouveau libre.

  Hier, j'ai brûlé le cahier où j'avais recopié les messages qu'il m'avait envoyés pour avoir une vue d'ensemble. Trop tendres par moments, ambiguës.

  Ma crainte principale est que s'il redevient célibataire (ce que je ne lui souhaite pas!), il n'ose pas me recontacter en se disant que je ne suis plus libre ou que je l'ai oublié. Je lui avais tendu une perche grosse comme le bras, j'espère qu'il comprendra.

  Il va rejoindre le cortège des hommes qui ont compté dans ma vie. Ce cortège, je le sais me mènera jusqu'à l'autel le jour de mon mariage. Ils seront tous là, à m'accompagner vers l'homme de ma vie... Car ce sera un peu grâce à eux que je l'aurais trouvé, car ils auront fait de moi la femme que je suis aujourd'hui et que je serai à ce moment là. 

dimanche 18 novembre 2012

La roue tourne

  D. a décidé de reconquérir son ex, me voilà de nouveau seule. Il a été très bien, un long message m'expliquant tout ça en soulignant bien le fait qu'il était désolé et ne voulait pas me faire souffrir. Tellement maladroit qu'il ne pouvait qu'être sincère! Ca date de quelques temps maintenant, j'ai encaissé. Une douleur au coeur mais pas de larmes, une réponse lui disant que je comprends. Est entrée en scène ma raison qui écrase mon coeur en lui enjoignant de se taire et de porter mes regards ailleurs dès maintenant, de ne pas demander à mon cerveau de se souvenir... Nous étions physiquement trop compatibles, et ça aurait pu coller intellectuellement mais cela nous ne le saurons jamais... C'est ainsi, je ne peux que lui souhaiter le meilleur dans cette relation qui redémarrera peut-être.

  Il ne connaît ni mon nom, ni mon adresse; juste un prénom et un numéro de téléphone qui peut changer (le numéro de téléphone, pas le nom!). C'est mieux comme ça!

  Il apaisé quelques temps la solitude de mon coeur et de mon corps, il restera un souvenir que l'on recroisera avec plaisir en prenant le temps de discuter 5 minutes pour savoir où en est sa vie, en espérant en toute sincérité que tout aille bien, un prénom entendu par hasard qui fait vagabonder les souvenirs et suscite un fugace sourire nostalgique aux lèvres...

  Bon, tout ça, c'est bien, mais le Prince Charmant, il a un problème de calendrier, de gps, il a fait un détour touristique ou quoi??

jeudi 8 novembre 2012

Ou pas...

  Une rencontre quelques jours plus tard avec D., il me plaît, même si j'ai cru que ce n'était pas réciproque...

  On s'est revus une fois et il m'enflamme déjà le coeur, je pense souvent à lui... sauf qu'il ne veut pas d'une relation sérieuse, que je ne le connais pas assez pour envisager un avenir. 
J'essaie de me raisonner mais cette flamme a rejailli dans ma poitrine, vivante et brûlante. 

  Alors, que faire? Je me dis que si nous sommes faits l'un pour l'autre, il saura me garder et que je saurais apaiser ses craintes...
Pour me protéger, je porte mes regards ailleurs. J'ai mis des mois à me relever d'une relation précédente  de plusieurs mois "mais pas sérieuse" avec JC qui m'a brûlée toute entière, des propos ambiguës m'ayant fait espérer, en vain! J'attends ses sms, mon coeur brûle d'un fol espoir en les lisant: celui d'y trouver une tournure de phrase qui me fasse espérer que D. échaudé par sa relation précédente, si nous sommes bien compatibles, prendra le risque de m'ouvrir son coeur!

  La chasseuse doit reprendre le dessus, ne serait-ce que pour porter mon regard et mes pensées ailleurs en m'occupant l'esprit à autre chose. Pourquoi les hommes nous font-ils entrer dans leur intimité, même si leur seul but est une relation purement physique? Je sais tout des douleurs occasionnées par son sport favori, il s'inquiète de mes soucis de voiture et de mes activités sportives et associatives... Il utilise des termes ambiguë ("ma chérie", "ma puce"; moi,  quand j'écris ça, c'est que je le considère vraiment comme mon chéri...)

  Le mieux sera, je pense, d'apprendre à mieux le connaître et d'évaluer ensuite froidement la situation. Il ne veut pas d'une relation sérieuse pour le moment car son ex l'a quitté pour un autre alors qu'ils vivaient ensemble et avaient des projets de mariage et d'enfants... Il n'est pas prêt, il craint tant la solitude qu'il s'est mis en colocation avec un ancien camarade de fac recroisé après sa rupture mais si c'est l'homme de ma vie, je pourrais attendre, s'il se déclare et que nos coeurs (et nos passions) battent à l'unisson (ou se complètent).

  Quand les hommes comprendront-ils qu'en nous faisant pénétrer un pas de trop dans leur intimité, ils mettent en marche les rouages de notre coeur?

dimanche 4 novembre 2012

Sites de rencontre et déception

  Je suis une grande déçue des sites de rencontre. 

  Des "Je laisse le doute planer" parce que j'ai oublié un rendez-vous quand mon oncle a eu une attaque cardiaque... Oui, je pense que dans ce cas, on peut oublier un rendez-vous qui ne donnera peut-être rien... Comment espérer construire une relation sur cette base? 

  Des gens qui n'ont pas d'intérêts, pas de passions dans la vie (hormis regarder le foot à la télé; c'est bien mais un peu limité, si c'est l'unique horizon...). Comment espérer qu'une conversation ne tourne pas court si on prend un café ensemble? 

  Alors, où croiser l'homme de sa vie? En faisant les courses, entre les rayons lessive et charcuterie? Dans la file d'attente d'un cinéma par un dimanche pluvieux où l'on se décide à y aller seule, parce que ce film n'intéresse que vous? 

  Je ne sais pas mais ce que je sais, c'est que je préfère être seule à attendre la bonne personne, qu'enfermée dans une relation qui ne me conviendra pas sur le long terme (et me fera briser un nouveau coeur, le jour où je briserais cette relation; car les hommes qui ne me conviennent pas se sont majoritairement attachés à moi plus que je ne l'aurais pensé... Et j'en culpabilise un peu, même en ayant été claire dès le départ avec eux!). Je ne perds pas de temps, inutilement...

jeudi 1 novembre 2012

Félix et Bridget Jones

  La solitude me pèse... Rentrer dans un appartement froid pour me glisser dans des draps glacés quand vient la nuit devient, par moment, difficile. L'image de Bridget JONES mangeant son pot de glace en zappant sur sa télévision ne m'est pas inconnue. Je raconte ma journée à mon journal intime, à des amies par email ou de vive voix mais ce qui me manque c'est une présence masculine, des bras qui me serrent contre une poitrine dont j'entendrais le coeur battre un peu plus vite au contact de mon oreille posée sur ce coeur, une lueur dans un regard, des disputes suivies de réconciliations, quelqu'un qui m'accompagne le dimanche chez mes parents, qui me dise que ma tenue ou ma coiffure lui plaît, un appartement à deux, un enfant, des voyages, des sorties, des confidences et des secrets....

  Toujours j'espère LE croiser, mais je ne croise que des hommes trop jeunes, trop vieux, des racailles ou des hommes qui ne m'attirent pas... Alors? Trop difficile, Rozenn? Dois-je diminuer mes exigences pour ne pas rester seule (et au final, ne pas être heureuse)? 

  J'ai tenté les sites de rencontre, les sorties entre (majoritairement) célibataires, laisser faire le hasard... mais je n'attire que des hommes qui ne m'attirent pas ou des racailles (majoritaires par chez moi!), ou avec qui ça ne marchera pas pour des raisons de mode de vie différents...

  Le seul homme dans ma vie (hors famille et amis) est Félix, le chat du voisinage. Il est souvent dehors le soir, il m'attend et miaule pour attirer mon attention, avide de câlins, de caresses, il monte sur mes genoux si je m'agenouille et s'installe en propriétaire des lieux. Jusqu'à quand?

dimanche 23 septembre 2012

Photos!

  Une constante des sites de rencontre... Après l'envoi de 3 messages, le "Et, sinon, tu aurais une photo??" Ben non, au revoir!

  Comme si seul le physique comptait! Sans compter qu'une photographie peut être mensongère.

  Je ne veux pas, de plus, que ma photographie se retrouve, je ne sais où sur internet par un candidat déçu.

  Même pour une relation d'un soir, l'alchimie des corps ne ressort pas sur une photographie!

mercredi 25 juillet 2012

Le temps

  Le temps maussade de ces dernières semaines n'est pas mon allié. Les mâles potentiels ne sortent pas si le temps n'est pas de la partie, pareil s'il fait trop chaud.
Comme je travaille, je ne peux pas compter sur les vacanciers; mes collègues, j'ai fait le tour. Restent les rencontres de hasard mais moins il y a de choix, moins il y a de possibilité de trouver chaussure à mon pied.

  Je ne suis pas dans une zone très touristique, les plages ne sont pas belles, il n'y a pas grand chose à visiter.

  Mon célibat me pèse, où est l'homme de ma vie, comment le trouver? Patience est le maître mot...

vendredi 18 mai 2012

Des nouvelles!

  Il n'y en a pas! Au revoir et à bientôt!

  Plus sérieusement, rien de particulier à noter. Les seuls mâles que je croise sont des "racailles" qui ne m'attirent ni physiquement, ni par leur comportement.
J'avais misé sur internet mais déçue, je n'y vais que par intermittence. 

  Bref, la partie sentimentale est au point mort. Je crains que ce ne soit le cas jusqu'au jour où je me stabiliserai professionnellement. Jour qui peut être très lointain. Mais quand on lutte au quotidien pour joindre les deux bouts, continuer à chercher un emploi malgré le moral en berne, c'est difficile. 

  Je m'occupe de moi pour le moment: vie professionnelle et chouchoutage en prenant soin de mes cheveux. Oui, je suis en train de déménager tout ce qui concerne ma crinière sur un nouveau blog mais ce sera toujours moi, Rozenn qui garderait la main sur ces deux thèmes. A Azenor, la partie actualité, politique... et poésie.

  Je travaille actuellement, je suis très fatiguée car le rythme effréné et les horaires m'épuisent. Je n'ai donc ni la tête, ni le temps pour repartir à la chasse à l'homme. Patience, les beaux jours arrivent....

samedi 7 avril 2012

Parcours du combattant

   Mission du jour: rentrer seule le soir sans se faire draguer lourdement. Mission impossible!

  Apparemment, on ne peut pas être une fille et rentrer seule le soir chez soi après une soirée ou une journée finie tardivement.
Du coup, je me suis retrouvée parfois obligée de me justifier: "Tu vas où?" "Chez moi!" "C'est où chez toi?" "Par là-bas!" (autrement dit dans le prolongement de la rue que je prends, indication aussi vague que précise) "Tu rentres d'où?" "Je suis sortie."

  Plein de questions, qui finissent souvent par un "Tu veux que je t'accompagnes?" "Non, pourquoi?"/ "Je ne te plais pas?" "Tu n'es pas mon genre" ou le mensonge classique "J'ai un copain" (alors que j'ai juste envie de répondre "Tu as vu ta gueule? Et puis, tu ne vois pas que tu me dérange?".
Car je dois très souvent, couper court à la "conversation" (je réponds du bout des lèvres): "Il faut que j'y aille, je suis pressée!", "Tu comptes me suivre jusque chez moi?" (en général, ça casse bien!), "Non, mais je préfère être honnête, tu perds ton temps, je ne suis pas intéressée du tout...".
Je ne pose pas ce genre de questions, moi! J'engage la conversation mais je ne mitraille pas la personne de questions personnelles.

  Non, je n'ai pas peur de rentrer tard: les rues sont éclairées, il y a toujours le moyen de hurler (on est en ville!), j'ai une bombe dans mon sac et puis, je n'ai jamais eu de problème. Pas dans une ville éclairée, entourée d'habitations et de passants.

  Une fille qui sort seule le soir est forcément une dragueuse?

lundi 5 mars 2012

Toile émeri

  C. m'a appellée l'autre jour, il vient de divorcer (rien de surprenant!), je m'ennuie angoisse à la pensée d'un futur rendez-vous important, je me dis que cela me changera les idées au lieu de tourner en rond toute seule chez moi.

  J'arrive chez lui, la première réflexion qui me vient à l'esprit est "Ca sent mauvais!", une odeur immonde de renfermé, de moisi, bref un manque d'aération évident! A chacun de ses mouvements, ces relents nauséabonds agressent mes narines: ils imprègnent tout (ses vêtements, sa peau (je n'ai pas mis le nez dessus, mais je suis prête à parier dessus)), une horreur! A croire qu'il ne s'est pas lavé depuis une semaine et n'est pas capable de laver son linge... "Je meurs de chaud, je peux ouvrir la fenêtre?".
  J'ai toujours été très claire quant à notre relation: une relation d'ordre physique est totalement exclue! Je suis sur mes gardes connaissant "l'oiseau": on discute, il est déjà tard, il me propose de rester manger (pourquoi pas, personne ne m'attend chez moi; mais sois deux fois sur tes gardes, dès fois qu'il te propose de rester dormir ou un truc comme ça). Il achète une pizza, une couette bien épaisse (il n'a que des couvertures miteuses) en promotion, un jeu de cartes (il y tenait beaucoup, je n'ai pas très bien compris pourquoi, comme s'il avait peur de s'ennuyer avec moi ou il a une idée derrière la tête (sois trois fois sur tes gardes)) puis on rentre.

  Je l'ai un peu aidé à installer son internet, je me dis que me garder à manger, c'est sans doute en manière de remerciement et puis, je sais combien au sortir d'une vie de couple, la solitude peut-être difficile certains soirs.

  On commence à jouer aux cartes, il propose de jouer à un jeu auquel nous jouions autrefois comportant des gages... J'accepte dans le but de connaître ses intentions véritables (la pizza n'est pas au four, sois quatre fois sur tes gardes et prête à prendre tes jambes à ton cou. Comment ça c'est méchant de laisser les gens s'enfoncer pour connaître leurs véritables intentions? Peut-être est-ce un peu hypocrite mais c'est tellement efficace (et puis, entre nous, qui est le plus hypocrite des deux??). En plus, je commence à avoir faim alors plus tôt, on en finit; plus tôt, je suis chez moi!
Il gagne la deuxième partie, le gage est que je lui fasse un "message" (je feins de ne pas avoir compris!); finalement, il change d'avis et veut m'en faire un (à la limite, ça me détendra et j'aurais l'immense plaisir de l'envoyer voir ailleurs s'il va trop loin; je l'ai prévenu: "comme entre deux copains, tu n'en profites pas pour me tripoter"). Il me sens tendue (tu m'étonnes!), il commence à vouloir dégrapher mon soutien-gorge et passer dessous. Bond de tigre (je ne l'ai pas griffé, juste en pensée), je prends mes affaires et je sors en claquant la porte après l'avoir traité de pauvre type.

  Il a le culot de me rappeller, je souffle le chaud et le froid pour mieux l'endormir, il dit qu'il ne recommencera pas, qu'il a compris. Je le revois deux jours plus tard, son internet ne fonctionne toujours pas, "il faut que tu appelles le service client"! En plus d'une compagne de jeux, il se cherche une maman, pauvre de lui! L'attaquant de front, je lui demande très calmement de quel genre de relation,  il veut. Devant un charabia incompréhensible, je finis par lui dire sèchement d'être clair. Il est surtout intéressé par une relation physique (Non, c'est vrai?); je lui dis que j'ai toujours été très directe là-dessus d'un ton qui montre parfaitement mon ahurissement! Je le lui ai dit une dizaine de fois en quelques jours et il n'a pas compris!
Je m'énerve d'un coup et lui crie que je lui ai dit les choses noir sur blanc et que s'il ne les a pas comprises, c'est son problème. Là-dessus, je pars en claquant la porte de son appartement, je fais bien claquer mes talons dans l'escalier puis reclaque la porte de son immeuble (pour les voisins!). Sans me retourner, je monte dans ma voiture et pars sans un regard.

Moralité:
pour se débarrasser de quelqu'un qui fait semblant de ne rien comprendre (bouché à la toile émeri, voire pire), le mieux est de partir sans se retourner après avoir tenté la manière douce et la manière forte. Méthode très efficace que j'ai expérimentée bien des fois...

vendredi 17 février 2012

Quand ça ne passe pas...

  Une rencontre, ça passe ou ça casse...

  Quand on se sent seul à tenter de meubler la conversation, après avoir appris au bout de 5 minutes que "physiquement, ça ne le fait pas" (tant pis pour lui, il se privera de mes courbes de rêve, de mes cheveux soyeux et brillants, ainsi que de ma peau de satin. Oui, je m'aime physiquement avec mes défauts et alors?). Au moins, j'étais fixée sur le fait que Monsieur n'envisageait qu'une relation physique!

  On persévère un peu, j'ai l'impression de faire la conversation toute seule pendant que D. cherche un restaurant qu'il connaît mais ne retrouve pas! Au bout d'une heure de recherche et de conversation difficile, je décide d'abréger ses souffrances et de partir (ben, oui! je m'ennuie: on est passé 3 fois au même endroit, il ne trouve pas son restaurant; il vise un autre restaurant avec une queue très longue, mais ça, il devait bien s'en douter). J'ai faim et propose le premier restaurant qui semble avoir une carte correcte (traduire: qui pourra être absorbé dans mon budget); puis le deuxième; je tente un kebab ou une pizzeria plus vers le centre ville... Sans succès!
  Je l'ai planté là car j'avais faim, je m'ennuyais et je me lève tôt demain... Il fallait bien abréger ses souffrances! Au moins, j'ai profité de la ville dans la nuit avec ses lumières, son animation discrète... Oui, j'aime la nuit en ville ou dans la nature, son charme empreint de douceur et de calme, révélant un paysage familier mais différent.

vendredi 27 janvier 2012

Miroir (aux alouettes?)

  J'ai un rêve de féminité ancré dans mon coeur depuis des années.
Un mélange d'Hannah (d'Hannah de SULITZER) pour sa détermination, sa ténacité et son optimisme; d'Angélique de Peyrac de Sancé (de la série Angélique d'Anne et Serge GOLON) pour son courage, sa capacité à regarder la réalité en face et à l'affronter, sa confiance dans l'avenir, sa faculté à s'émerveiller des charmes simples de la vie, sa force et sa détermination face au danger; tout comme ses qualités humaines (compassion, écoute, indulgence, tact).
  Ces héroïnes, ces modèles de féminité ont des qualités et des défauts.

  Pour m'attarder sur les livres précités, Hannah est un livre qui a changé ma vie!
L'héroïne a un "foutu" caractère pour reprendre un de ses termes de prédilection (Hannah, une dame ne dit pas "foutu"!), quand elle s'est fixé un but, rien ne l'en fait dévier, elle prendra le temps qu'il faudra mais elle l'atteindra; elle a une telle confiance en elle et en même temps, elle est capable de constater ses failles pour tenter de les combler. Contrairement à moi, les scrupules ne l'étouffent pas et elle se joue des hommes qui tombent tous sous son charme.

  La série Angélique n'est pas une série de livres mièvres comme les films (qui dénaturent l'histoire; dans son livre, "Je ne suis pas Angélique" Michèle MERCIER avoue avoir aussi ce regret). C'est avant tout un roman historique et une histoire d'amour (évidemment!).
Ce que j'aime c'est l'aspect historique qui nous fait passer de la petite noblesse (enfance) à la haute noblesse (mariage avec Joffrey DE PEYRAC), les bas fonds de Paris (après la perte de Joffrey), la vie du bas peuple ("Madame Chocolat") puis de la bourgeoisie, celle de la haute noblesse (Angélique DU PLESSIS-BELLIERE), la piraterie sur la mer Méditerranée et la traite des blanches avec l'Orient (Maroc), des protestants pourchassés (La Rochelle), des colons Français en Amérique.

  Ma mère étant tout sauf féminine (elle se maquille une fois par an et ne porte que rarement des vêtements élégants (un jean bien coupé peut être élégant, même troué et délavé!), ses cheveux d'une belle couleur naturelle, ne sont hélas pas entretenus). J'ai cherché ailleurs mes modèles, dans les livres et aussi dans les films. (Scarlett O'HARA d'Autant en emporte le vent; Catherine DENEUVE, Sophie MARCEAU; entre autres. Plus récemment, Kate MIDDLETON car nous avons le même physique et le même style vestimentaire (mais pas les mêmes moyens, hélas!)).

  J'ai beaucoup changé au fil des ans: plus sûre de moi, je n'ai pas encore les moyens de refaire ma garde-robe comme je le souhaiterais mais par petite touche, je me sens bien dans mes vêtements; j'ai trouvé le maquillage qui me correspond, j'ai tenté par un autre biais de gagner la bataille pour récupérer mes cheveux longs d'autrefois, "de princesse" longs, épais, brillants, avec de beaux reflets naturels (quelques peu perdus en grandissant mais ce n'est pas grave), ni raides comme des baguettes, ni frisés, ondulés: parfaits! J'ai cessé de me ronger les ongles, il y a des années déjà.

  Ce sont ces modèles qui m'ont permis de me trouver un modèle de féminité, d'inventer une image d'une femme séduisante et naturelle, sûre d'elle (une grande bataille de gagnée!)