vendredi 17 février 2012

Quand ça ne passe pas...

  Une rencontre, ça passe ou ça casse...

  Quand on se sent seul à tenter de meubler la conversation, après avoir appris au bout de 5 minutes que "physiquement, ça ne le fait pas" (tant pis pour lui, il se privera de mes courbes de rêve, de mes cheveux soyeux et brillants, ainsi que de ma peau de satin. Oui, je m'aime physiquement avec mes défauts et alors?). Au moins, j'étais fixée sur le fait que Monsieur n'envisageait qu'une relation physique!

  On persévère un peu, j'ai l'impression de faire la conversation toute seule pendant que D. cherche un restaurant qu'il connaît mais ne retrouve pas! Au bout d'une heure de recherche et de conversation difficile, je décide d'abréger ses souffrances et de partir (ben, oui! je m'ennuie: on est passé 3 fois au même endroit, il ne trouve pas son restaurant; il vise un autre restaurant avec une queue très longue, mais ça, il devait bien s'en douter). J'ai faim et propose le premier restaurant qui semble avoir une carte correcte (traduire: qui pourra être absorbé dans mon budget); puis le deuxième; je tente un kebab ou une pizzeria plus vers le centre ville... Sans succès!
  Je l'ai planté là car j'avais faim, je m'ennuyais et je me lève tôt demain... Il fallait bien abréger ses souffrances! Au moins, j'ai profité de la ville dans la nuit avec ses lumières, son animation discrète... Oui, j'aime la nuit en ville ou dans la nature, son charme empreint de douceur et de calme, révélant un paysage familier mais différent.