lundi 29 août 2011

Rentrée des classes

  L'été est une période de creux dans la phase de séduction...
Les rues sont vides, les terrasses des cafés, restaurants et bars également... La faute à la crise? Au mauvais temps qui a poussé les vacanciers vers les côtes? Ou les travailleurs estivaux font grise mine au vu de leur salaire et ne sortent plus, économisant pour partir en vacances en septembre??
  Cela m'a frappée dès le début du mois de juillet: les bus sont vides, les rues désertes ou presque, en soirée, dans les cafés nous avons l'embarras du choix pour nous asseoir... Je me suis dit que la faute en incombait au temps pluvieux digne d'un mois de novembre mais cela se prolonge; j'ai pensé que les travailleurs saisonniers attendaient leur maigre paie de juillet pour sortir. Erreur!
Dans la rue, les passants d'ordinaire plus détendus et souriants l'été font grise mine, cette année à croire qu'ils peaufinent (dont l'étymologie provient bien de "peau" et de "fin", comme je le pensais; j'aime l'étymologie, elle nous en apprend beaucoup sur le mode de pensée à une époque donnée! Détour étymologique terminé) leur masque grimaçant de rentrée!
  Encore un peu de patience, la rentrée approche! Les personnes stressées et pressées vont revenir envahir la ville et marteller le pavé en cadence au gré de leur course pour prendre un bus ou courir à leur porte de destination; je crains que l'hiver qui s'annonce n'amène également une pénurie dans le vivier de potentiels prétendants... Restera internet pour séduire au chaud derrière sa tasse de café ou de chocolat brûlant; mais voilà, cela ne m'intéresse pas le moins du monde ou alors pour rencontrer des personnes avec qui j'aurais plaisir à discuter sur un plan amical... Ce qui m'intéresse dans la séduction, c'est la spontanéité de l'attirance physique ou intellectuelle qui naît sans savoir pourquoi, de manière irrationnelle, pouvant mener à de cruelles désillusions!

  Reviendront le printemps et l'été avec leur soleil et les envies de libertinage, de vacances et de lâcher prise... Je ne désespère pas de trouver un charmant camarade de jeux d'ici là et qui sait? L'homme de mes rêves! En attendant, je savoure le chant des oiseaux qui me parviennent de la ville où la lumière illumine les premières fenêtres.

  Carpe diem.