lundi 30 avril 2018

Désespoir et temps qui passe

Ces derniers temps, je sors un peu plus. Mais déjà croiser des hommes célibataires dans mes âges est difficile, qui me plaisent encore plus et à qui je plaise, ça fait beaucoup de si, sans parler de compatibilité. Et si je suis avec un groupe, ce n'est pas évident de le quitter. Je commence à avoir peur, je n'ai jamais imaginé ma vie sans enfants et sans amoureux, je n'ai jamais imaginé être où j'en suis actuellement mais je panique par moments. Peur de vieillir, peur de le rencontrer trop tard, peur d'une ménopause précoce, peur de ne pas avoir le choix. Je veux des enfants, la question ne s'est jamais posée mais aujourd'hui, elle se pose.


Mais à côté de ces moments de désespoir, j'ai confiance. Je sens que le changement, c'est maintenant, ça arrive, c'est le meilleur moment, je suis prête. Parce que j'ai suivi mon chemin de vie, j'ai réglé mes problèmes et ça a été plus long que prévu, j'ai trouvé mon équilibre, je sais qui je suis, ce que je veux et ce dont j'ai besoin pour être moi, être bien dans ma peau, dans ma vie, j'ai trouvé ma mission de vie. Et j'ai fait ce que j'avais à faire, il me reste un roman à écrire et j'aurai tenu la promesse que je me suis faite étant enfant, le moment n'est pas venu encore, ça mûri mais d'ici l'année prochaine ce sera chose faite, j'aurai écrit le fin mot de l'histoire qui a bercé mon enfance et qui a permis à l'enfant que j'étais de survivre sans amour inconditionnel, sans espoirs, sans encouragements, sans câlins, sans soutien. Je sais quoi y mettre mais l'histoire principale doit mûrir encore pour former la trame derrière l'histoire, le fil conducteur.


Je me console en me disant que l'hiver a été long et froid et que mon prince charmant est sans doute plutôt resté boire des bières avec ses amis en jouant à la console que sorti boire un verre dans un bar. Mais le beau temps revient timidement et mon prince charmant va recommencer à sortir dehors et comme l'hiver a été long, j'ose espérer un bel automne. Je vais essayer de profiter des week-end pour sortir même si niveau sous, ça coince vu que c'est compliqué sur le plan professionnel cette année (c'est de pire en pire et cette année, on touche le fond. Quand l'économie ira-t'elle mieux? Parce que ça commence à faire long! Et honnêtement, je ne supporterai pas une année de galère supplémentaire, je vais finir par aller vivre en autarcie dans un coin perdu dans la nature si ça continue; et j'irai brûler diplômes et cv dans un feu de joie purificateur).


Mais j'y crois dur comme fer, je le sais, le moment approche, je suis prête, je ne laisserai pas filer s'il se présente. De toutes manières, j'ai tiré les tarots et les runes en début d'année et pour l'instant, je ne me suis pas trompée (pourtant, je n'y crois pas mais je savais que je devais le faire, j'ai suivi mon instinct et je ne relis jamais mes tirages car je n'y pense pas). Et sur les trois premiers mois de l'année, j'ai tout bon alors que j'ai froncé les sourcils quand j'ai fait mon tirage le 31 décembre. J'ai ricané en silence en me disant n'importe quoi. Un exemple? Mars a été dur, j'en ai parlé dans le bilan, le conseil était Prendre soin de moi et c'est ce que j'ai fait (évidemment). Pour avril: perte et nouveau départ. Et c'est ce que j'ai fait, j'ai perdu mes illusions et je négocie un nouveau départ dans ma vie, un virage à 180 ° que je n'aurais JAMAIS imaginé en janvier ou l'année dernière. Alors, je vais faire un peu de psychologie positive et de méthode Coué, je vais y croire dur comme fer. Au pire, ça m'aidera à ne pas lâcher et à faire ce que je dois faire pour trouver la bonne personne et si ça ne marche pas, je vais hausser les épaules en me disant qu'en même temps, c'est du hasard (scientifiquement, même si mes tirages sont toujours bons mais c'est sujet à interprétation, certes mais ça colle toujours depuis des années (ceci dit, j'en fais peu et vraiment quand je suis totalement perdue; ça limite les erreurs sur peu de tirages mais il y a des choses qu'on ne peut pas inventer/interpréter autrement a posteriori)).


Et puis, il y a le signe que j'ai tant attendu, ce bijou qui me disait de rêver alors que je n'entre jamais dans cette boutique, que je ne vais jamais dans ce centre commercial et que je n'avais rien à y faire normalement. J'avais demandé un signe du ciel et il m'a été envoyé, j'ai su que je devais aller là-bas et je l'ai fait; et j'ai trouvé mon signe. Je dois me remettre à rêver et y croire encore.